Hors sol

2103. An quarante de la nouvelle ère. Ce qui reste de l’humanité survit dans des nacelles suspendues au-dessus de la Terre. Dans la haute atmosphère, où l’air est encore respirable, de frêles esquifs rattachés à un mystérieux Navire Amiral abritent d’étranges survivants. La surface de la Terre, en surchauffe, voit se succéder épidémies et cataclysmes. Il a fallu se faire à la vie suspendue entre ciel et terre. Les minuscules communautés inventent une nouvelle vie, chacune mal soudée par un hobby qui les rassemble. On ne mange plus, on s’imprègne. On surgèle les mourants, et plus haut, des « aristechnocrates » surveillent, et plus haut encore le Navire Amiral se tait.

Hors sol est un grand roman poétique d’anticipation qui, de nacelle en nacelle, invite le lecteur à explorer une nouvelle vie humaine dans le ciel autour de feu la Terre. On y retrouve surtout les tendances les plus folles de notre société contemporaine : écartèlement des classes, saccage du vivant, insularisation et hyperconnexion, dérives transhumanistes, hédonisme sexuel et indifférence…
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
416 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072882814
Date de parution
Collection
Folio SF - no673

Dans les médias

«Si Pierre Alferi était connu jusqu’ici comme poète, essayiste talentueux et théoricien des nouvelles formes littéraires, il excelle ici dans un tout autre domaine, la littérature d’anticipation, qu’il pousse à son paroxysme, pour en faire l’espace littéraire de l’invention et de l’imagination sans limite. De la science-fiction littéraire de haut vol, comme si Ray Bradbury et Philip K. Dick s’étaient perdus dans un mauvais rêve à la Jérôme Bosch. » — Les Inrokuptibles « Le texte le plus engagé de Pierre Alferi. » — Le Monde « Le tableau, très diffracté au départ, acquiert vite une cohérence solide. Comme les nacelles abritant chacune un groupe isolé, les pièces du puzzle, diverses, finissent par cartographier un Meilleur des mondes, îles dominées par des maîtres lointains, régnant, plus que par les logiques matérielles, par la force d’une langue, d’acronymes sympas et de clins d’œil complices. » — L'Humanité