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Francis Scott Fitzgerald
Le diamant gros comme le Ritz
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Véronique Béghain
Nouvelle extraite du recueil Contes de l'âge du jazz
Collection Folio 2 € / 3 € (n° 6744)
Parution : 03-01-2020
«"J’adore les bijoux, renchérit Percy, enthousiaste. Naturellement, je ne voudrais pas que cela se sache à l’école, mais j’en ai moi-même une collection intéressante. J’en faisais la collection avant de me mettre aux timbres. – Et des diamants, reprit John, avec exaltation. Les Schnlitzer-Murphy avaient des diamants gros comme des noix… – Ça, ce n’est rien." Percy s’était penché vers lui et avait baissé la voix au point qu’elle n’était plus qu’un simple murmure. "Ce n’est rien du tout. Mon père a un diamant plus gros que l’hôtel Ritz-Carlton."» Pièce maîtresse de l’œuvre fitzgéraldienne, Le diamant gros comme le Ritz déplie singulièrement l’un des grands thèmes de son auteur : le faste et ses fantômes.
Disponible au format numérique
Epub Parution : 03-01-2020 1,99 €
Pdf Parution : 03-01-2020 1,99 €
96 pages, sous couverture illustrée, 108 x 178 mm
Genre : Nouvelles
Catégorie > Sous-catégorie : Littérature contemporaine > Littérature étrangère > Anglo-saxonnes
Pays : États-unis
Époque : XXe siècle
ISBN : 9782072877407
Gencode : 9782072877407
Code distributeur : G03779
Blogueur
Tourneur de pages Julien - Le tourneur de pages
À l’époque du « bling bling », il est intéressant de découvrir la description du luxe par Francis Scott Fitzgerald. L’auteur de Gatsby déploie avec grandeur et précision toute la splendeur qui n’est ... ici ni du mauvais goût ni du toc. Tout cela est vrai et l’ensorcellement est traduit magnifiquement par l’auteur. Son personnage, le jeune John, ne peut refuser de se confronter à cela, il reste en pâmoison devant la voiture de la famille Washington, la maison et tout le fait perdre pied. Les employés facilitent toutes les demandes et il n’y a aucun obstacle. Et c’est sur ce point-là que l’auteur creuse la sincérité de la famille Washington. John se retrouve pris dans un rêve. Mais le manque de réalité et de conscience de l’Autre le mettent en danger et lui sont insurmontables. Le basculement vers ce besoin, celui de revenir à la réalité, est très fort. C’est le contre coup d’une succession de menaces décrites au début du texte : une arrivée dans une ambiance lugubre assez horrifique, la présence constante de secrets autour de la richesse, la peur d’être découvert par les autres et la supériorité revendiquée de la famille. John doit fuir et ce retour vers la réalité est teinté d’une prise de conscience assez tragique. La mélancolie apparaît alors et les derniers paragraphes révèlent l’amertume de John. Il pourrait reprendre à son compte la réplique finale de Zazie : « j’ai grandi ». On a effectivement l’impression que John, enfant dans les premières pages, est devenu conscient de la réalité de son monde et des menaces dissimulées derrière des richesses aveuglantes.
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