Avec ce roman, John Steinbeck consacre un chapitre pour chaque famille de fermiers installée dans cette campagne surnommée "Les pâturages du ciel". Chaque exploitant travaille à la prospérité du domaine, pour nourrir toute une famille. L'auteur s'attache aussi bien aux hommes, qu'aux femmes, mais aussi aux enfants.
L'existence s'avère parfois difficile, certains évoluent, créent de nouvelles manières de travailler, mais tous aiment y vivre et moi aussi j'aurais aimée m'installer dans cet endroit.
J'ai beaucoup aimé le chapitre 6, l'histoire de Junius qui s'installe aux Pâturages pour raison de santé, qui se marie, élève les 2 enfants de son épouse mais il ne veut pas tenir la ferme. Il passe son temps à lire, à rêver, il est dans la contemplation. Mais quand son fils de sang va à l'école dans de vieux vêtements, que les gens s'en mêlent, il prend conscience qu'il doit donner une vie meilleure à son enfant car ce dernier est très intelligent. Tous les deux repartent à la ville, pour que Junius trouve un travail. Ce chapitre montre les limites d'une vie bucolique faite de rêves, de lectures.
Toutes les histoires de ce livre amènent à la réflexion, mais qu'est-ce que j'aurais aimée vivre aux Pâturages du ciel.