La danse de l’araignée

«Bavarder entre la banlieue parisienne et la prison argentine où se trouve mon père, c’est un peu comme du tir à l’arc – avec de l’expérience et un peu d’application, on arrive à atteindre notre point de mire, l’endroit précis du calendrier où nous nous sommes donné rendez-vous.»

Deux ans après avoir fui la dictature argentine, la jeune narratrice raconte son installation à Bagnolet avec sa mère et leur amie Amalia. Par petites touches, elle évoque les aléas de l’adolescence, son collège de cité, la correspondance avec son père, emprisonné à La Plata.
La danse de l’araignée fait entendre une musique d’exil chantée par une voix d’enfant. On y retrouve la tonalité légère et acidulée qui faisait tout le charme de Manèges et du Bleu des abeilles.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Prix littéraires
  • Prix Marcel-Pagnol (2017)
Détails
176 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072793356
Date de parution
Collection
Folio - no6534

Feuilleter

Dans les médias

« Laura Alcoba parvient à restituer les vibrations les plus infimes, sous l’apparente simplicité du style. La note reste juste de bout en bout et l’écho s’en prolonge. » Bertrand Leclair, Le Monde des livres « Laura Alcoba achève sa belle trilogie, émouvante et radieuse. Une voix délicate, précise et douce, pour recomposer un passé tissé d’incertitudes et de découvertes. » Jean-Claude Raspiengeas, La Croix « Ce nouveau roman livre une pièce supplémentaire du puzzle. Avec une émotion d’autant plus sensible qu’elle ne s’encombre d’aucun pathos superflu, en tout légèreté. » Sophie Pujas, Le Point « Une fraîcheur qui n’est jamais factice, une écriture piquante qui décrit une adolescente à fleur de peau. » Christine Ferniot, Télérama « On retrouve son art de dire mille choses d’une vie à travers des anecdotes en apparence toutes simples. Elle témoigne de l’immense désarroi des enfants de réfugiés, porteurs muets des souffrances des adultes. » Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles « La danse de l’araignée est la chronique d’une métamorphose, tenue avec la finesse souriante d’une écrivaine qui sait qu’il n’y a pas de détail. » Alain Nicolas, L’Humanité

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