D’une chronique parfois cocasse de la vie quotidienne d’un pensionnat select pour jeunes filles à un final dramatique et sans espoir, « Notre-Dame du Nil » explique, à l’échelle du microcosme d’un lycée isolé, la montée de la terreur et de la haine qui déclencheront, 20 ans plus tard, un massacre d’une violence exponentielle. A hauteur d’adolescence, l’auteure montre bien le rouleau compresseur hutu symbolisé par Gloriosa face aux « cafards » tutsis impuissants et qui ne trouveront que rarement...