Une matinée perdue

Dimineata pierduta
«Une journée de deuil? Je me rappelle qu’y en a eu une à la mort de Ferdinand Ier… Et ensuite qu’on a mis du violet à
la place du noir pour la reine… Quelle cinglée, cette Maria, Dieu ait son âme, toute la vie elle a eu le feu au cul! Moi, c’est ces deuils-là que je m’en rappelle. Et puis plus tard, le deuil de Staline et le deuil de Gheorghiu-Dej. Si vous dites qu’y en a eu d’autres, c’est qu’y en a eu, mais moi j’étais pas au courant… Je voulais pas être au courant de la politique, je voulais même pas en entendre parler! Parce que si c’est pas moi que je m’occupe de moi, ça sera personne!»
À plus de soixante-dix ans, Vica se souvient… Et l’histoire roumaine défi le, dans son franc-parler de femme du peuple. Alternent le grave et le comique, la tendresse et l’humour.
Considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature roumaine contemporaine, Une matinée perdue a été traduit en plus de dix langues.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
544 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070450121
Date de parution
Traduit (roumain) par :
Alain Paruit
Collection
Folio - no5533

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Dans les médias

"Le souffle magistral d'une prose incendiaire". Lire . André Clavel. "Gabriela Adamesteanu a du souffle, de l'humour, un sens des personnages : véritable best-seller. Madame Figaro . Alexandre Fillon.