Si rude soit le début

Así empieza lo malo
«L’avenir était si tentant qu’il valait la peine d’enterrer le passé.»

Madrid, 1980. Depuis la mort de Franco cinq ans plus tôt, la ville s’est transformée en une interminable fête. Le jeune Juan travaille pour Eduardo Muriel, célèbre cinéaste qui lui présente sa femme, la belle et inquiétante Beatriz, et lui ouvre les portes de leur maison. D’abord fasciné, Juan comprend progressivement que le brillant décor a un envers bien plus obscur. À mesure qu’il plonge dans l’intimité du couple, les secrets qu’il découvre vont changer le cours de sa vie.

Après le succès mondial de Comme les amours, Javier Marías signe un roman éblouissant sur les frontières incertaines entre la passion et la haine, entre la justice et le désir de vengeance, entre l’oubli et l’impossibilité du pardon.
Genre littéraire
Romans et récits
Pays
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
608 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072825231
Date de parution
Traduit (espagnol) par :
Marie-Odile Fortier-Masek
Collection
Folio - no6684

Coups de cœur libraires/lecteurs

Mathilde Lecteur

Le roman est fascinant. Il s'agit d'une œuvre qui aborde avec une parfaite subtilité l'Amnistie post-franquisme. Je ne pense pas avoir lu un roman qui rende aussi bien compte des conséquences de la guerre et de la dictature, et de ce qui a suivi. Mais Marías ne se contente pas de livrer un roman politique ou sociologique, il mêle sans cesse l'intimité et l'histoire. Il revient sur ses obsessions pour le couple, le secret, le mensonge, la trahison, la justice et le pardon possible ou impossible.

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Dans les médias

« Sexe, mensonges et post-franquisme. L’enquête envoûtante d'un faux ingénu dans le Madrid de la Movida. L’un des romanciers les plus pénétrants de notre temps. » Nathalie Crom, Télérama« Une narration violente et méditative sur la fin d'un couple et la fin du franquisme. Du grand art. » Antoine Perraud, La Croix« Depuis son entrée en littérature, Javier Marias nous a habitués aux chefs-d'œuvre. Si rude soit le début en est un autre. Et pas des moindres. » Alexandre Fillon, Lire« L'écrivain conduit le lecteur dans un labyrinthe, et prend plaisir à l'égarer mais ne le perd jamais. C'est magistral. » Etienne de Montety, Le Figaro littéraire « L’un des stylistes les plus virtuoses de la littérature contemporaine. » Florence Noiville, Le Monde des livres