Rien à craindre

«Je ne crois pas en Dieu, mais il me manque. C’est ce que je dis quand la question est posée. J’ai demandé à mon frère, qui a enseigné la philosophie à Oxford, à Genève et à la Sorbonne, ce qu’il pensait d’une telle assertion, sans révéler que c’était la mienne. Il a répondu par un seul mot : «Guimauve».»

Faut-il avoir peur de la mort? Dans ce livre, qui n’est ni un roman, ni un essai, ni une autobiographie, Julian Barnes interroge ses amis de toujours – de Montaigne à Jules Renard –, mais aussi ses parents et son frère, un des plus grands spécialistes d’Aristote. Tous ont beaucoup de choses à dire, parfois inattendues et savoureuses sur ce sujet a priori austère. Et c’est parti pour un festival d’humour et d’intelligence pour nous permettre d’affronter celle qui «refuse de venir à la table des négociations». Car si Dieu est le suprême ironiste, Julian Barnes est loin de démériter.
Genre littéraire
Essais
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
400 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070418824
Date de parution
Traduit (anglais) par :
Jean-Pierre Aoustin
Collection
Folio - no5070

Dans les médias

Si "Dieu est le suprême ironiste", Julian Barnes ne se défend pas mal, merci. Le Magazine Littéraire

C'est une énorme consultation qui fait resembler "Rien à craindre" à l'étourdissant numéro d'un prestidigitateur : de ses manches les citations s'envolent comme autant de colombes perplexes, et de sa bouche, les foulards colorés des interprétations divergentes. Le Nouvel Observateur.