Plus haut que la mer

Più alto del mare
1979. Paolo et Luisa ne se connaissent pas. À bord du bateau qui les emmène sur l’Île où sont détenus leurs proches, chacun ressasse la tragédie dont il a été victime. Le fils de Paolo a été condamné pour des actes terroristes. Le mari de Luisa pour avoir tué deux hommes. Le mistral empêche les visiteurs de regagner la côte. Ils passent la nuit sur l’Île, surveillés par un agent, Pierfrancesco, avec qui une étrange complicité va naître.

Un roman tout en subtilité sur ces infimes moments de grâce qui font basculer les vies.
Genre littéraire
Romans et récits
Pays
Époque
XXIe siècle
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Prix littéraires
  • Prix de l'Union Interalliée (2016)
  • Prix Jean-Carrière (2015)
Détails
224 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070468874
Date de parution
Traduit (italien) par :
Danièle Valin
Collection
Folio - no6103

Coups de cœur libraires/lecteurs

Catherine Lecteur

« Si l’on veut garder quelqu’un vraiment à l’écart du reste du monde, il n’y a pas de mur plus haut que la mer. »
C’est l’une de ces histoires toutes simples que vous avez envie de faire durer bien plus longtemps que leurs 200 pages. Un bateau entame la traversée d’une grande île italienne vers une plus petite où se dresse un pénitencier pour fortes têtes, prisonniers politiques ou autres récidivistes. Nous sommes dans les années de plomb italiennes, les années 80. A bord du bateau, un homme...

Dans ce roman, dans l’Italie des années 70-80, la violence de la nature indomptable semble répondre à la violence des hommes « maîtrisée » en l’occurrence par une prison de haute sécurité. Dans ce contexte particulier, l’auteure dépeint une période troublée, où les attentats politiques s’ajoutent à la violence ordinaire, où la violence ne s’arrête pas à l’entrée de la prison, où elle atteint même l’intégrité de ceux chargés d’y maintenir l’ordre.
« Plus haut que la mer » est un roman touchant et...

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Dans les médias

« L'auteur convie avec délicatesse le lecteur à assister à un petit miracle ». Le Figaro Littéraire. Françoise Dargent. « Un texte puissant âpre, émouvant et non dénué d'une certaine forme d'humour désespéré». La Provence. Jean-Rémi Barland. « Avec beaucoup de sobriété et d'intelligence, Francesca Melandri déroule les fils entrecroisés du destin ». Le Courrier Suisse. Alain Favager. « Un texte subtil ». La Croix. Guillaume Goubert.

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