Les meilleures intentions

Den goda viljan
Par suite de quel malentendu des êtres animés par les meilleures intentions peuvent-ils se faire autant de mal ? C’est une question qu’Ingmar Bergman n’a cessé de se poser à propos de ses parents dont il a ici essayé d’imaginer et d’analyser la vie jusqu’au moment de sa propre naissance.
cette histoire se déroule donc dans une Suède encore assez idyllique, que connaissent bien les spectateurs de son film Fanny et Alexandre. On y perçoit cependant déjà la montée des conflits sociaux et la fragilisation non seulement d’un certain monde bourgeois mais aussi d’une conviction religieuse, où idéal et ambition tirent parfois dans des directions divergentes. Si les différences sociales ne sont pas spectaculaires mais, somme toute, assez conventionnelles, elles sont amèrement vécues, de même que les différences de tempérament, malgré les «meilleures intentions» manifestées de part et d’autre.
Dans ses Mémoires, Laterna magica, il a brossé un tableau assez dur de ses parents, en particulier de son père, pasteur sévère, tyran domestique et, en même temps, homme de devoir désespérant de pouvoir assumer ses responsabilités d’époux, de père et d’homme de foi. Ici, par un retournement assez spectaculaire, les sympathies de l’auteur semblent aller à cet homme violent et étrangement gauche, conscient de ses maladresses et persévérant malgré lui dans ses erreurs. Il en résulte un livre qui n’est ni un document ni vraiment un scénario, ni tout à fait, par l’importance donnée aux dialogues, un roman au sens traditionnel du mot.
Genre littéraire
Romans et récits
Pays
Époque
XXe siècle
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Détails
500 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070389506
Date de parution
Traduit (suédois) par :
Lucie Albertini
Carl Gustaf Bjurström
Collection
Folio - no2621