La salle de bal

The Ballroom
Lors de l’hiver 1911, Ella Fay est internée à l’asile de Sharston, dans le Yorkshire, pour avoir brisé une vitre de la filature où elle travaillait depuis l’enfance. Révoltée puis résignée, elle participe chaque vendredi au bal des pensionnaires, unique moment où hommes et femmes sont réunis. Elle y rencontre John, un Irlandais mélancolique. Tous deux dansent, toujours plus fébriles et plus épris. À la tête de l’orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l’eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d’esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades, dont les conséquences pourraient être désastreuses pour Ella et John.

Après Le chagrin des vivants, Anna Hope transforme à nouveau une réalité historique méconnue en un roman subtil et puissant, entraînant le lecteur dans une ronde passionnée et dangereuse.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Prix littéraires
  • Grand prix des lectrices de «Elle» (2018)
Détails
448 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072824470
Date de parution
Traduit (anglais) par :
Élodie Leplat
Collection
Folio - no6630

Coups de cœur libraires/lecteurs

Ce roman met en exergue les tâtonnements de la psychiatrie au début du 20ème siècle, et raconte les difficultés que rencontrent deux êtres fragilisés pour s’aimer dans un tel contexte, cruel et liberticide, et sur lequel ils n’ont pratiquement aucune maîtrise.
Attachants ou antipathiques, les personnages ont beaucoup d’épaisseur psychologique (si j’ose dire), et aucun ne laisse indifférent. Malgré une fin trop prévisible, « La salle de bal » est un livre très romanesque, émouvant, fin, révoltant...

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Dans les médias

« Ce mélodrame historique restitue avec profondeur le regard sans pitié porté à l’époque sur les malades mentaux ou abusivement considérés comme tels. » Ariane Singer, Le Monde des livres « Plongée passionnante dans une époque portant en germe le conflit ultérieur, La salle de bal est un roman éblouissant et poignant. » Jeanne de Ménibus, Elle « La salle de bal raconte merveilleusement l'éclosion de cet amour entre deux êtres auxquels on a interdit tout libre arbitre. Là se noue le fond du propos, cinglant, de la romancière. » Françoise Dargent, Le Figaro littéraire « D’une plume élégante, Anna Hope déconstruit habilement notre vision de la folie. » Valérie Faucon, Librairie Graffiti, Castres

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