L'arracheuse de dents

«Que les historiens veuillent bien prendre note : c’est moi, Lucile Bradsock, qui ai tué le boucher des Black Hills. Je l’ai fait avec fierté et préméditation, je le jure sur la tête de mon fils unique qui est fâché avec moi.»

Sous le plancher de sa maison, un professeur découvre les Mémoires de Lucile Bradsock, une des premières femmes dentistes pendant la Révolution française, qui prétend avoir tué le général Custer lors de la bataille de Little Big Horn. Sa vie claque comme une épopée. Infatigable séductrice, Lucile professe un goût immodéré de l’amour et des hommes. Grâce à ses talents de praticienne, elle rencontre Louis XVI, Washington, La Fayette ou encore Napoléon, cherchant toujours à infléchir le cours de l’Histoire, redressant les torts et faisant justice elle-même.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Prix littéraires
  • Prix Récamier du roman (2016)
  • Prix des Écrivains du Sud (2016)
Détails
480 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072762482
Date de parution
Collection
Folio - no6434

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Dans les médias

« Aussi savoureux qu’une ballade des Black Hills, ce récit à l’imaginaire débridé emprunte à plusieurs genres, plusieurs époques, plusieurs espaces pour réécrire l’Histoire du point de vue de l’irrévérence. » Laëtitia Favro, Le Journal du Dimanche. « On est conquis. Truculente et rabelaisienne, sa Lucile plonge les mains dans la bouche de Robespierre, de la Fayette, de Jefferson, ou de Napoléon pour en extraire quelques sentences bien senties et douloureuses sur la vie, l’amour, les vaches. » Patrick Williams, Elle. « Une exquise fantaisie historique mêlant le vrai et le faux (le FOG ?), au souffle indéniable, formidablement rythmée et plus irrévérencieuse qu’elle en a l’air. » Baptiste Liger, Lire. « On ne s’arrache pas facilement à cette arracheuse de dents qui mord sacrément bien dans la jambe du lecteur. » Christophe Ono-dit-Biot, Le Point. « Sacrée Lucile ! On ne s’ennuie pas avec elle, sous la plume déchaînée d’un FOG très en verve. » Claire Julliard, L’Obs. « Plume agile et langage fleuri, Giesbert s’assoit sur L’Histoire avec allégresse. Et pond un drôle d’enfant, braillant de vie et d’énergie. » Françoise Dargent, Le Figaro littéraire.