Je ne lui ai pas dit au revoir

Des enfants de déportés parlent
Entretiens avec Claudine Vegh
«Si j’avais pu oublier totalement le passé, peut-être j’aurais pu vivre comme les autres, être heureux de ce que j’ai, et ne plus penser à ce que je n’ai plus. Je n’ai pas de photos de mes parents, je n’ai pas leur dernière lettre ; je n’ai pas de tombe où me recueillir. Un seul document : «Disparus… Auschwitz 1943.»»
Ainsi s’exprime un de ceux qui ont accepté de s’entretenir avec Claudine Vegh. Tous sont des orphelins juifs dont les parents sont morts dans les camps. À cette époque, ils avaient entre cinq et treize ans. Ils ont encore l’impression de vivre «par accident».
Comme l’exprime Bruno Bettelheim dans la postface : pour ces enfants, le deuil s’est avéré impossible. Et des années après, au cours de leur entretien, c’est toujours la même plainte : «Je ne lui ai pas dit au revoir.»
Genre littéraire
Mémoires et autobiographies
Thèmes
Époque
XXe siècle
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Prix littéraires
  • Prix Wizo (1980)
Détails
224 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070400850
Date de parution
Postface :
Bruno Bettelheim
Collection
Folio - no2899