Goethe se mheurt

Goethe Schtirbt
«J’ai écrit ce qu’il y a de plus grand, cela ne fait aucun doute, mais c’est aussi de cette façon que j’ai tétanisé la littérature allemande pour quelques siècles. J’aurai été, mon cher, avait dit Goethe à Riemer, le tétaniseur de la littérature allemande. Ils sont tous tombés dans le piège de mon Faust.»

La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans les quatre récits rassemblés ici en un volume, selon le souhait de l’auteur. Qu’il s’agisse de Goethe mourant, de la haine de l’Autriche ou la détestation de la famille, l’humour et l’ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais surtout, ces quatre miniatures contiennent tout l’univers de Bernhard et forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son œuvre.
Genre littéraire
Nouvelles
Époque
XXe siècle
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Détails
128 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070447756
Date de parution
Traduit (allemand) par :
Daniel Mirsky
Collection
Folio - no5907

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Dans les médias

« Montaigne. Un récit » est le titre d’un des textes de Goethe se mheurt . Le narrateur, qu’on ne peut évidemment pas identifier à Bernhard mais qui n’en dit pas moins quelque chose de Bernhard, est en rage contre les siens, sa famille avec laquelle il lutte de toute éternité. Mathieu Lindon, Libération Quand Thomas Bernhard poursuit son pays de la colère. Quatre brefs récits sur l’ « atroce-réalité ». André Clavel, L’Express Aucune hypocrisie chez Bernhard, aucune posture, pas même celle de l’imprécateur, si facile à tenir, et qui transforme en machine. Charles Dantzig, Le magazine littéraire