Et il dit

E disse
«Il était de ceux qui saisissent une phrase là où les autres n’entendent que du vacarme. Par la gorge tendue d’un lion, dans une rafale, dans une avalanche, dans un coup de tonnerre, il reconnaissait le son d’une voix. Tout en l’écoutant, il la lisait aussi, écrite et couchée. Celui qui voit un fleuve regarde le sens dans lequel il coule, vers où il descend selon le courant. Mais l’avenir d’un fleuve est à sa source. Lui regardait du côté de l’origine du vent.»

Un homme est retrouvé, épuisé, au bord d’un campement. Alpiniste courageux devenu vagabond, sa disparition avait fait perdre espoir à tout un peuple dont il était le guide. On découvre son histoire, l’ascension difficile, lorsque soudain, face à la muraille, sa voix se met à résonner : «Je suis Adonài (Yod) ton Elohìm.»…
Erri De Luca revient aux sources des Dix Commandements.
Genre littéraire
Romans et récits
Pays
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
112 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070453801
Date de parution
Traduit (italien) par :
Danièle Valin
Collection
Folio - no5671

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Dans les médias

Justesse des mots, musicalité, rythme, tout y est. Monique Baccelli. La Quinzaine Littéraire. C'est un texte superbe et énigmatique. Raphaelle Rerolle. Le Monde des Livres. C'est écrit dans une langue sensuelle, faite d'images fulgurantes, de formules choc et de vers limpides. PH. C. Les Echos. Ses textes poétiques, denses et affûtés comme la pierre, témoignent d'une humanité immémoriale. De Luca offre des livres chevillés à la grâce. Pour que la parole triomphe des ténèbres. André Clavel. Lire.