Dans ce jardin qu’on aimait

«Le révérend Simeon Pease Cheney est le premier compositeur moderne à avoir noté tous les chants des oiseaux qu’il avait entendus, au cours de son ministère, venir pépier dans le jardin de sa cure, au cours des années 1860-1880.
Il nota jusqu’aux gouttes de l’arrivée d’eau mal fermée dans l’arrosoir sur le pavé de sa cour.
Il transcrivit jusqu’au son particulier que faisait le portemanteau du corridor quand le vent s’engouffrait dans les trench-coats et les pèlerines l’hiver.
J’ai été ensorcelé par cet étrange presbytère tout à coup devenu sonore, et je me suis mis à être heureux dans ce jardin obsédé par l’amour que cet homme portait à sa femme disparue.»
Pascal Quignard.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Prix littéraires
  • Prix de Deauville (2018)
Détails
160 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072789564
Date de parution
Collection
Folio - no6595

Dans les médias

«Un hymne magnifique et poignant, qui emprunte au théâtre, à la fable, au psaume, aux didascalies, à l’oraison funèbre, au traité d’ornithologie et au nô japonais.» Jérôme Garcin, L’Obs
«Moins un roman qu’une cantate à plusieurs voix, un chant grave et épuré, un hymne à l’amour éternel.» Nathalie Crom, Télérama
«Dans une forme étrange, quelque part entre le roman et la pièce de théâtre, Quignard nous offre au passage quelques phrases somptueuses.» Baptiste Liger, Lire
«On retrouve dans ce récit inclassable le même ascétisme poétique, l’égale austérité lyrique qui avaient fait toute la beauté merveilleuse de Tous les matins du monde.» Thierry Clermont, Le Figaro littéraire
«Conduits par un récitant, le révérend, sa femme, morte et revenante, et sa fille, qu’il chasse pour ne pas trop l’aimer, dialoguent dans un jardin qui pourrait bien être le paradis des musiciens. Un quatuor avec piano, que Quignard-récitant conduit du clavier.» Michel Schneider, Le Point
«Quignard raconte son histoire à travers une suite de scènes lyriques, suspendues, qui évoquent dans leur dépouillement le théâtre nô.» Aliocha Wald Lasowski, Le Monde diplomatique