Correspondance

(1945-1959)
«Cher Guilloux,
À propos du Sang noir, j’y ai remis le nez, poussé par l’amitié. J’ai eu honte et je me suis senti très petit garçon. Je ne connais personne aujourd’hui qui sache faire vivre ses personnages comme tu le fais. Il n’y a plus de romanciers parce que nous n’écrivons plus avec le cœur et la tendresse. Enfin, j’en étais tout remué.»

L’un est breton, l’autre algérien, Guilloux est habité par le noir et aspire à la lumière, quand Camus, plus solaire, est rongé par le doute. Pourtant, lorsqu’ils se rencontrent à Paris en 1945, une amitié se noue immédiatement entre les deux écrivains. Ces fils du peuple, qui ont connu la pauvreté, sont animés par l’esprit de justice et de fraternité. Cette correspondance croisée ponctue quinze années d’une profonde affection, nourrie d’innombrables causeries, lectures, promenades et repas partagés.
Genre littéraire
Correspondances
Époque
XXe siècle
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Détails
256 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072876349
Date de parution
Editeur :
Agnès Spiquel-Courdille
Collection
Folio - no6732

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Dans les médias

« Ce qui sidère, c’est que dans une même lettre les deux écrivains pouvaient se soucier de la santé de l’un ou de l’autre, de ce qui étaient en train d’écrire et puis, soudain, partager une idée fulgurante sur la douleur ou sur la bonté. » Antoine Peillon, La Croix « Des documents essentiels à la compréhension ultime de l’un des intellectuels français les plus importants du XXe siècle. » Jeannine Hayat, Le Huffington Post « Ils ne sont pas nombreux, ceux que le pudique Albert Camus appelait "vieux frère". Louis Guilloux était de ceux-là. Cette correspondance qui donne à voir une véritable amitié littéraire. » Jérôme Dupuis, Lire