Correspondance

(1946-1959)
Édition augmentée de huit lettres inédites
«Je crois que notre fraternité – sur tous les plans – va encore plus loin que nous l’envisageons. De plus en plus, nous allons gêner la frivolité des exploiteurs, des fins diseurs de tous bords de notre époque. Tant mieux. Notre nouveau combat commence et notre raison d4exister. Du moins, j’en suis persuadé… Je le devine et je le sens.»
René Char à Albert Camus, 3 novembre 1951.

On savait René Char et Albert Camus frères en amitié. Mais ce qui donne tout son sens à cette correspondance est ce qui l’a peut-être initiée : la rencontre et la reconnaissance de deux œuvres en même temps que leur convergence dans une époque de démesure et de déraison. Une façon lumineuse, entre Ventoux et Luberon, de rejoindre l’intuition de Julien Gracq qui, avec l’éloignement du temps, voyait se «rapprocher aussi, dans la signification de leurs œuvres, deux amis dont les silhouettes pouvaient sembler différentes».
Genre littéraire
Correspondances
Époque
XXe siècle
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Détails
304 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072718489
Date de parution
Editeur :
Franck Planeille
Collection
Folio - no6274

Coups de cœur libraires/lecteurs

Fabienne Lecteur

A la lecture des premières lettres, on sent que les deux hommes se respectent, apprécient les écrits de l'un et l'autre.
Je connais peu René Char, juste de nom, mais je découvre un homme de lettres qui fuit les mondanités pour écrire en Provence. Comme Albert Camus, l'écriture tient une place importante dans leur vie respective. Les deux écrivains se tiennent sur un pied d'égalité, ils se conseillent demandent des avis sur leur propre texte...le tout avec un respect admiratif.