Comment Baptiste est mort

«Ils ne m’ont pas libéré, ils m’ont enchaîné par quelque chose d’invisible.»

Enlevé dans le désert par un groupe de djihadistes avec ses parents et ses frères, Baptiste, après plusieurs semaines de captivité, est le seul à revenir vivant. Qu’est devenue sa famille? Pourquoi a-t-il été libéré? Surtout, pourquoi prétend-il que «Baptiste est mort» et insiste-t-il pour qu’on l’appelle «Yumaï», le nom que ses ravisseurs lui ont donné? Peu à peu se révèle l’histoire extraordinaire et cruelle d’un garçon qui n’a pas tout à fait quitté l’enfer.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
Acheter
Prix littéraires
  • Prix Mottart de l'Académie française (2016)
  • Prix Jean-Giono (2016)
  • Prix Décembre (2016)
Détails
224 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072762383
Date de parution
Collection
Folio - no6429

Coups de cœur libraires/lecteurs

Mamzelle Potter Lecteur

C'est un roman très touchant que je te présente aujourd'hui pour sa thématique : il s'agit du retour d'un jeune garçon, enlevé avec sa famille par des djihadistes. C'est donc très fort en émotions du début à la fin du roman.
Néanmoins, avant d'avoir toutes ses émotions, j'ai été un peu surprise par la mise en forme choisit par l'auteur: la mise en page est très particulière et il m'a fallu un petit temps d’adaptation. Mais très vite, ce détail qui n'est pas choisi au hasard me fut plus naturel...

Aurélie Lecteur

C’est l’histoire d’une dépossession totale de soi, d’un conditionnement d’une exceptionnelle ingéniosité, d’une désintégration lente, barbare et méthodique. C’est vicieux, c’est subtil, c’est presque du génie tant c’est cruel. Des jours entiers, Baptiste est maltraité, humilié, drogué, manipulé, fracassé. Ses bourreaux le brisent froidement, méticuleusement, de façon à ôter en lui tout ce qui faisait son essence et recueillir un contenant vide, un corps dépeuplé dans lequel ils pourront y...

Feuilleter

Dans les médias

« Alain Blottière parvient à nous faire entrer dans la tête d’un ado qui a vécu l’indicible. Les bribes des mots qu’il délivre à son interlocuteur sont de la poésie, le récit qu’il confie au lecteur un douloureux secret. “Ils ne m’ont pas libéré, ils m’ont enchaîné par quelque chose d’invisible.” Un roman poignant, qui ne manque pas d’actualité. » Virginie Cresci, L’Obs. « L’épouvante parcourt ce beau roman, nous jetant au visage que nous, les gens “normaux”, ne comprenons rien, pas même l’enfant échappé de l’enfer. » Dominique Simonnot, Le Canard Enchaîné. « La fin du livre est impensable, sidérante. Révélatrice de la férocité sournoise des hommes, il ne faut pas la raconter. Mieux vaut se laisser porter par l'intensité mystérieuse du roman. » Muriel Mingau, La Montagne. « Dans un huis clos sobre et désarmant de sang-froid, on assiste fasciné à une joute verbale terrifiante où chaque réplique est une arme. C’est oppressant et troublant, car l’issue de la bataille reste incertaine. La fascination du mal est au cœur du récit, qui bouleverse par son réalisme. On le lit d’une traite comme on lirait un thriller. » Cécile Coulette, Librairie La Cour des grands.