Comme si j'étais seul

Come fossi solo
«À Srebrenica, la seule façon de rester innocent était de mourir.»

Dražen a vingt ans lorsque la guerre éclate en Yougoslavie.
Pour subvenir aux besoins de sa famille, il s’engage dans l’armée serbe. Piégé dans un engrenage qui le dépasse, il finira par prendre part au massacre de Srebrenica. Un an après les faits, alors qu’il est le seul soldat à plaider coupable, Dražen est jugé au Tribunal pénal international de La Haye. Comme en témoigne Dirk, un casque bleu néerlandais, l’ONU s’est pourtant refusée à intervenir lors de ce génocide qui aura coûté la vie à 8 000 civils. Quelle sentence Romeo González, magistrat en charge de l’affaire, peut-il prononcer? Quelle part de responsabilité un seul homme peut-il assumer dans ce qui est encore aujourd’hui considéré comme le pire massacre perpétré en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale?
Genre littéraire
Romans et récits
Pays
Époque
XXIe siècle
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Détails
272 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072724053
Date de parution
Traduit (italien) par :
Chantal Moiroud
Collection
Folio - no6522

Coups de cœur libraires/lecteurs

Stéphanie Lecteur

Par les différents acteurs/personnages de cette affaire, Marco Magini donne l’occasion de beaucoup réfléchir sur les circonstances (atténuantes, la part de contrainte) ; le contexte des faits et surtout la part de responsabilité de chacun, de tous. Bien qu’assez court et de structure « désorganisée » au premier abord, j’ai trouvé ce roman finalement finement construit.
Comme si j’étais seul est intéressant par le sujet qu’il évoque (le massacre de Srebrenica est relativement peu évoqué en...

Dans les médias

« Ce livre dur jusqu'à l'insoutenable, mais d'écriture fluide et de lecture aisée, réussit parfaitement à nous mettre face à la responsabilité de l'Occident face au premier massacre organisé, en Europe, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale » Historia « Ne passez pas à côté de l’un des grands livres de cette rentrée, un texte fort et juste sur Srebrenica. » Coup de cœur de Mollat « Les motivations des protagonistes n'ont rien de noble, ils cherchent tous néanmoins une forme de vérité, un pardon, une rédemption. » Le JDD « Marco Magini a su saisir magistralement la duplicité de la nature humaine. Ce texte est profondément troublant, je l’ai lu comme on prend un coup de poing dans le ventre : entre sidération, dégoût et révolte. » Coup de cœur du Bateau Livre, Lille« Roman à part et important, d’une grande puissance émotionnelle. » Coup de cœur de la Fnac « Un roman de l’horreur aussi formidable que sobre. » Le Quotidien (Luxembourg) « Un roman choral bouleversant qui sonde nos consciences. » Avantages « Une écriture très juste, très forte, qui nous confronte sans pathos aux différents destins, abordés très sobrement. » Coup de cœur de la librairie Calligrammes (Sens)