Camarades de classe

La narratrice, Dominique, travaille avec succès dans une agence de publicité. Son mari, François, approche comme elle de la soixantaine. Cadre dans un groupe pharmaceutique en cours de restructuration, il est miné par la perspective d’un possible licenciement à quelques années de la retraite. Un message arrive un jour sur la boîte électronique de François, provenant d’un ancien ami de lycée qui tente de renouer le contact grâce au site internet «camarades-de-classe.com». Dominique répond à l’insu de son mari et sollicite les confidences…
Dans la correspondance électronique qui naît s’affrontent des visions contradictoires d’un même passé. Ces anciens gosses d’Aubervilliers, qui fréquentaient la même classe en 1964, ont connu des trajectoires diverses, marquées par Mai 68 et par la culture communiste. L’un est devenu chanteur de charme, l’autre est demeuré stalinien, un autre a tourné escroc au grand cœur, d’autres sont chimiste, universitaire exilé, détective privé, SDF, ou bien mort.
Mais la photo de classe autour de laquelle s’organisent ces retrouvailles virtuelles recèle une énigme d’un autre ordre…
En revisitant la banlieue rouge dans la période encore triomphante du parti communiste, Didier Daeninckx nous raconte, avec précision et humanité, l’histoire d’une génération marquée par les bouleversements des années soixante et soixante-dix.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
192 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070398515
Date de parution
Collection
Folio - no4982

Dans les médias

« D’un côté Didier Daeninckx se modernise en branchant le roman épistolaire sur Internet, de l’autre il goûte aux délices des souvenirs d’enfance… Ayant une longue pratique du polar Daeninckx ménage le suspens avec une habileté consommée. »
Le Nouvel Observateur

« Daeninckx tricote habilement des récits croisés, où les réalités sociales de la France contemporaine occupent aussi une large place, de la férocité du monde du travail miné par l’ultralibéralisme en par le devenir des retraites ou encore des SDF. Rien n’est occulté… Les constats sont amers. »
Rouge