À la place du mort

David, douze ans, attend Nina devant l’aumônerie. Un homme armé se gare devant lui et le force à s’installer dans sa Peugeot bleue. Il ne relâchera David que trois heures plus tard. Trois heures dans la tête de cet enfant qui fera tout pour survivre. Entremêlés à ces heures obscures, les fragments de sa vie d’adulte et de son enfance à l’ombre d’un frère absent : une banlieue tranquille au mitan des années 1980, des voyages lointains et des amours lumineuses pour tromper le vertige.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
Acheter
Détails
192 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072726781
Date de parution
Collection
Folio - no6399

Coups de cœur libraires/lecteurs

Isabelle Lecteur

A la place du mort ? Un titre à double sens. David se fait enlever sous la menace d’un révolver et contraint de s’asseoir sur le siège passager, « la place de celui qui va mourir si la voiture en percute une autre ». Ce garçon de 12 ans est aussi « à la place » d’un frère aîné mort à l’âge de 7 ans et à cause de qui il éprouve « la culpabilité du survivant ». David se fait enlever alors qu’il attend une amie, Nina de Valmain (quel nom romanesque), devant le lycée. Elle est en retard, et donc la...

Dans les médias

«Comment survit-on à un tel traumatisme ? Réussir, sans trembler, à raconter tout cela avec dignité, pudeur et élégance, cela tient du miracle. C’est le premier livre de Paul Baldenberger, ce ne sera pas le dernier.» Jérôme Garcin, La Provence
«Questionnant les limites de la résilience, À la place du mort délivre aussi cette vérité : vivre n’est pas qu’une donnée devant laquelle nous sommes plus ou moins égaux. Ce peut aussi être une résolution.» Jeanne de Ménibus, Elle
«Le premier livre de Paul baldenberger est impressionnant de maîtrise.» Bertrand Leclair, Le Monde des Livres
«Baldenberger parvient à chaque page à se tenir à l’exacte et juste distance de son récit. Il se promène dans les chemins buissonniers d’un cauchemar lancinant, de temps qui ne seront jamais tout à fait enfuis. Cela s’appelle l’élégance. Celle des survivants. Celle des écrivains.» Olivier Mony, Sud-Ouest