L'espion qui venait du froid

The Spy Who Came in from the Cold
Préface inédite de l'auteur traduite par Alexandra Maillard. Nouvelle édition en 2016
« – Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille. »

Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
352 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070793594
Date de parution
Traduit (anglais) par :
Marcel Duhamel
Henri Robillot
Collection

Coups de cœur libraires/lecteurs

Jean-Marc Libraire

Lire, ou relire, les classiques
Une réédition fort bienvenue m'a permis de découvrir (enfin) ce monument qui manquait à ma culture. Mais quel monument ? Rien moins que L'espion qui venait du froid du Maître John Le Carré.
Leamas travaille pour l'espionnage anglais. Il est en poste à Berlin, au plus fort de la guerre froide. Sa situation est précaire : depuis quelques mois, le nouveau chef du contre-espionnage est-allemand, Hans Mundt décime tous ses hommes. Le dernier est abattu sous ses yeux au...

Dans les médias

«En 1963, la publication de l'Espion qui venait du froid fut un événement : les gens y mouraient, les espionnes n'avaient pas "les cuisses longues et les seins en poire", les Vopos tiraient à vue, et Evgueni Primakov, qui s'apprêtait à devenir patron du KGB, s'identifiait, étrangement, à Smiley, le bedeau du renseignement. Trente-neuf ans ont passé : le Mur n'existe plus, Smiley est à la retraite, l'URSS est un souvenir morbide et l'Espion qui venait du froid reste un chef-d'oeuvre. » François Forestier, Le Nouvel Observateur.

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