Pour la critique

Charles-Augustin Sainte-Beuve commença à vingt ans sa carrière de critique au Globe, le 10 octobre 1824. Le 13 octobre 1869, une opération manquée interrompit son «office de vigie» et priva Flaubert du lecteur espéré : «J’avais fait L’Éducation sentimentale en partie pour Sainte-Beuve. Il est mort sans en connaître une ligne.»
À défaut d’un Sainte-Beuve intégral, nous présentons ici un Sainte-Beuve chronologique, avec une proportion plus généreuse pour la littérature de son temps et pour les textes de ses débuts. Le lecteur découvrira un Sainte-Beuve politique méconnu, qui s’exprime avec flamme dans un hommage aux sergents de La Rochelle exécutés par Louis XVIII pour complot libéral, un Sainte-Beuve élaborant sa méthode critique, du «Pierre Corneille» de 1829 au dialogue avec la Physiologie des écrivains et des artistes d’Émile Deschanel en 1864, jusqu’à cette formule d’épilogue : «Le goût seul ne dispense pas des méthodes armées et précises», un Sainte-Beuve ethnologue et sociologue du monde littéraire de son temps, enfin un Sainte-Beuve dressant ses portraits d’écrivains et partageant les combats de la génération dont il s’est fait en apparence le censeur.
Genre littéraire
Essais
Époque
XIXe siècle
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Détails
400 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070327225
Date de parution
Editeur :
José-Luis Diaz
Annie Prassoloff
Collection
Folio essais - no202