L'Antéchrist suivi d' Ecce Homo

Der Antichrist - Ecce homo
«Rien ne sert d’embellir et de farder le christianisme : il a livré une lutte à mort à ce type supérieur d’humanité, il a jeté l’anathème sur tous les instincts élémentaires de ce type. À partir de ces instincts, il a su distiller le mal, susciter le méchant : l’homme fort étant par définition celui que l’on réprouve, le «réprouvé». Le christianisme a pris le parti de tout ce qui est bas, vil, manqué, il a fait un idéal de l’opposition à l’instinct de conservation de la vie forte. Même aux natures les mieux armées intellectuellement, il a perverti la raison, en leur enseignant à ressentir les valeurs suprêmes de l’esprit comme entachées de péché, induisant en erreur, comme des tentations. Exemple le plus lamentable : la perversion de Pascal, qui croyait à la perversion de sa raison par le péché originel, alors qu’elle n’était pervertie que par son christianisme !»
Friedrich Nietzsche.
Genre littéraire
Études et monographies
Époque
XIXe siècle
Acheter
Détails
354 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070325573
Date de parution
Editeur :
Giorgio Colli
Mazzino Montinari
Traduit (allemand) par :
Jean-Claude Hémery
Collection
Folio essais - no137