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« Feu et Glace », « Opposé et vide » sont exactement les expressions qui résument votre état d’esprit après avoir refermé ce roman.
A bien des égards, ce roman m’a fait penser à L’Odyssée quand je lisais ... la partie où l’Ivrogne était le principal narrateur. Et c’est le meilleur compliment que je peux faire sur un roman ! L’intrigue est un véritable faisceaux de chemins différents qui donnent l’impression de nous emmener très loin du but premier, connaître l’emplacement du trésor du Pirate sans nom, mais il est nécessaire. Ce n’est pourtant que la couche supérieure du roman. Le prologue s’ouvre sur une légende égyptienne que l’auteur détaillera beaucoup plus tard, et pour le lecteur averti, il comprendra tout de suite qu’il y a plusieurs niveaux de lecture dans Le Vaisseau ardent : légendes antiques, récits bibliques, épopées nordiques ou germaniques… il y a comme un goût de recherche sur les origines communes des légendes et sur la création artistique. A côté de ça, l’Ivrogne vit pleinement sa vie d’homme et d’aventurier, n’hésitant pas à se prendre pour un vieux loup de mer, un pirate ou déchiffreur. Il a tellement de personnalités qu’on finit par voir plusieurs personne en une seule. C’est pour cela que le roman reste à la fois très ancré dans la réalité et arrive à nous faire douter.